9.22.2007

Rentrée II : Une piste de réflexion

Je livre à ton analyse, sagace lecteur, une divine "scolie" - selon ses termes - du "Réactionnaire authentique", indépassable modèle du genre, l'homme aux 30 000 livres, le Colombien Nicolás Gómez Dávila. Le tranchant affilé de sa sévère lucidité puisse-t-il donner le coup de grâce à notre absurde régime littéraire, rendu véritablement pornographique à force d'obscènes surenchères faites dans le vide. Chaque automne, rituellement, croire rendre hommage à la littérature avec un tel simulacre nauséabond! Comme si la quantité de papier déversée, sans cesse croissante, valait gage de richesse culturelle, comme si ce tribut insensé était une absolution nécessaire, un incontournable devoir à remplir. Certes, leur mauvaise conscience les ronge, mais qui pensent-ils donc tromper?

"La littérature ne périt pas parce que personne n'écrit, mais quand tout le monde écrit."

Il n'y a pas d'autre vérité.

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