5.10.2007

La glace sans tain (où l'auteur, dans un moment d'égarement, oublie de prendre son vermifuge)

Poussiéreuse petite pièce poétique de ma jeunesse, période "désabusé". Spéciale dédicace à tous les nihilistes!

Tu te traques sans relâche
Tu épies ton moindre faux pas
Il faut sans cesse que tu te caches
Pour échapper à tes "Pourquoi"
Tu t'observes comme un animal
Et rit de toi, douloureusement
Tu ne connais ni bien ni mal
Mais que l'absurde infiniment
Que l'absurde de toutes ces poses
Que tu esquisses devant ta glace
Et tu fuis ta propre névrose
Cette agitation qui te lasse
Par cet éternel "A quoi bon"
Que tu radotes comme un credo
Et ta pensée fait de lents ronds
Et le courage te fait défaut.

1 Comment:

Anonyme a dit…

Je me reconnais totalement dans ce poème. Merci d'avoir mis en mots ce que je ressens depuis pas mal de temps.

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